En partenariat avec le BISE Festival, découvrez des artistes de la programmation 2022

Ce mardi 18 janvier 2022 devait débuter la deuxième édition du BISE Festival, malheureusement annulée à quelques jours de son lancement. Qu’à cela ne tienne !

À l’occasion de cette date symbolique, nous vous proposons de vous plonger dans notre série de podcasts KISS KISS. Au micro de Pop’Média, Zaho de Sagazan, Mad Foxes, Geoffrey le Goaziou… et bien d’autres artistes qui devaient se produire sur les scènes du BISE festival.

Découvrez ces artistes régionaux au fil de leurs parcours et de leur musique.

Attention, talent !

« Je raconte des histoires comme si j’écrivais une lettre », ce sont les mots de Zaho de Sagazan jeune autrice-compositrice-interprète nazairienne de 22 ans dont l’horizon commence sérieusement à s’élargir. Elle n’a fait à ce jour que sept concerts mais a déjà coché les cases du Trianon et de l’Olympia, excusez du peu. Sans avoir (encore) sorti aucun disque !

L’univers musical de Zaho de Sagazan est plutôt dark, genre krautpop moderne, avec des textes plutôt sombres qui parlent de l’humain et de ses travers qu’elle dissèque au fil des mots.

À la base, Zaho est chanteuse, elle ne découvre la musique qu’après, avec le piano. Très inspirée par les années 80 et les synthés type MS 20 ou Moog, mais aussi par Brel, Catherine Ringer autant que par la techno de Gesaffelstein… elle va passer tout cela à son mixer cognitif et artistique…

Résultat : une voix singulière et puissante, des textes en français d’une sincérité tranchante, sur de l’electro qui va chercher du côté de la scène berlinoise ou de l’electronica française.

Zaho de Sagazan était à l’affiche du BISE Festival qui devait se dérouler sur la scène de Stereolux à Nantes fin janvier 2022, mais l’évènement a été annulé en raison de la crise sanitaire.

On avait donc tout le temps de l’accueillir dans les studios de Pop’ média pour une interview au cours de laquelle Zaho de Sagazan évoque quelques souvenirs dont son premier concert au lycée à Saint-Nazaire. Et la scène qu’elle découvre de plus en plus et qu’elle aime tant.

Elle nous parle de son goût pour les mots mais aussi pour les images, de ses complices et de ses complicités, de ses rêves et de sa vie d’artiste qui ne fait que commencer.